Un groupe d'hirondelles dans leur nid fait de boue, de paille
Chaque année, le retour des hirondelles annonce souvent la fin de l'hiver. Pour venir s'accoupler, nicher, en Afrique du Nord et en Europe, elles parcourent des milliers de kilomètres. Strictement protégées dans de nombreux pays, leurs effectifs néanmoins régressent du fait de certaines activités humaines. Toutefois, des initiatives variées peuvent contribuer à leur rendre toute leur place en particulier dans nos territoires ruraux.
Pour rejoindre au printemps leurs quartiers dans nos campagnes, depuis l'Afrique les hirondelles parcourent des milliers de kilomètres. L'automne, lorsque le thermomètre fléchit et que les insectes dont elles se nourissent se raréfient, elles migrent à nouveau vers le continent africain. Comme le merle, le moineau domestique, entre autres, les hirondelles sont des passereaux, au corps fuselé et aux longues ailes, de la famille des hirundinidés. En France, on rencontre plusieurs espèces d'hirondelles (de fenêtre, de rivage, des rochers, rousseline, rustique), toutefois les deux plus présentes dans nos territoires ruraux sont généralement l'hirondelle de fenêtre et l'hirondelle rustique.
Migratrice transsaharienne dont les territoires d'hivernage s'étendent jusqu'en Afrique du Sud, l’Hirondelle de fenêtre à le dessous du cou et le ventre blanc, le dos bleu métallique et une queue fourchue. Longue de douze à quatorze centimètres, d'une envergure d'environ 28 cm et d'un poids "plume" de 16 à 25 g, elle peut vivre au mieux une quinzaine d'années. Insectivore, elle capture des diptères (mouches, moustiques, taons ...), des pucerons, des fourmis volantes, entre autres, à une vingtaine de mètres de hauteur. Sociable, elle chasse souvent en groupe au-dessus de lacs, de canaux, de rivières et peut nicher par colonies plus ou moins importantes.